Scènes de vie dominicaines

 Récit des derniers jours :



Après avoir quitté Hakuna je me lance dans une grande découverte de la République Dominicaine. J'opte pour le mode pépère, c'est à dire plutôt bus que stop et plutôt hostel que tente, les deux étant peu chers par ici. 







J'essaie le moto-taxi : sans casque on zigzague entre les voitures avec d'autres motos déboulant de nulle part, il faut bien s'accrocher ! J'avais dit au gars que je voulais retrouver un bus pour aller plus loin : il me dépose juste devant le bus qui part. Je saute dedans quand il roule déjà, ça doit être une tradition locale ! Le voyage en bus est une expérience en soi d'ailleurs : on roule la porte ouverte pour la chaleur, musique latino à fond, les gens chantent parfois, des tabourets pour ceux qui n'ont pas de place et un Stewart qui va acheter des boissons et des trucs comme ça sur commande des passagers dans les bleds traversés (qui peuvent influencer l'itinéraire au passage) ! Le tout accompagné de dieu est-il écrit, nous ne craignons rien (heureusement, autrement je n'aurais pas été très tranquille) ! En tout cas c'est facile de se déplacer par ici, le réseau est dense et les prix sont bas.
Sur la route, un accident avec une moto bloque le bus. Les chaussettes roses sur la chaussée contrastent avec la gravité de la situation. Puis on redémarre, toujours dieu devant et musique à fond. Cette scène me marque beaucoup. Les gens semblent profiter bien plus de la vie ici, mais celle ci est plus dangereuse aussi.

Arrivée à Santiago de los caballeros. La ville n'est pas très belle, mais on m'avait prévenu. J'y vais car j'ai rendez vous à Luperon avec la famille suédoise, et la ville est plus ou moins sur la route. J'y retrouve le fils d'un gars rencontré à l'hostel de Samaná pour une soirée à la dominicaine très sympathique. Lui et ses amis me demandent comment est la vie en Europe. C'est là que je prends conscience d'être déjà loin.

Après quatre jours sans avoir pu retirer d'argent, j'y arrive enfin ici, ouf ! Apparemment c'est normal que la banque soit souvent vide, surtout à la fin du mois. Ça m'était inconcevable, je m'imaginais jusqu'ici qu'il y avait toujours un flot continu de billets dans les banques, comme il y a toujours de l'eau coulant d'un robinet : la magie de la civilisation ! 

Je vais dans une autre auberge de jeunesse, grande rencontre avec Reginald, un Haïtien de passage. Haïti est une île qui me fascine, mais il me déconseille d'y aller. Depuis que je suis en Rép dom je trouve le pays assez pauvre. Il me dit que c'est bien pire là-bas. Il est dans le coin pour visiter une maison. Il aime son pays mais doit déménager à cause de l'insécurité (il reçoit tous les jours des annonces de nouvelles personnes tuées là-bas...). C'est touchant, ça doit être dur de quitter son pays comme ça.

Le lendemain, c'est parti pour Puerto Plata. Petites scènes de vie prises au passage :

J'essaie couchsurfing pour la première fois. Un polonais m'invite : fan d'ultra trails et grand cycliste, on a de quoi parler ! D'ailleurs on se lève de bonheur pour une course d'un peu plus de 11 kms. C'est aujourd'hui que je dois rejoindre le bateau, j'ai hâte ! 












Paris toutes ces photos, je je vois rien de ce que je poste (sûrement le réseau cubain), mais vous verrez sûrement une photo de file d'attente pour la banque le jour de paie en République Dominicaine. N'hésitez pas à me dire en commentaire si ça s'affiche ou pas,que je sache si les photos que je poste par ici s'affichent bien en Europe ! 

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