Martinique toujours magique !

Cliché, d'accord, mais joli non ?

Petite vidéo de Paulo sur notre séjour quand ils étaient là :  https://youtu.be/IWma5NJfXPw

Nous revoilà partis avec mon frangin Tintin et une copine des Canaries ! On voit de très belles plages, le Sud de l'île est réputé pour ça. 

Finalement on poursuit juste à deux, Margarita a trouvé un bateau ! On se dit à plus tard en Guadeloupe du coup. 

Savane de pétrification

On campe le soir sur une plage de carte postale.

Celle ci !

Le seul inconvénient, c'est que sur la carte postale on ne voit pas toutes les bêtes autour. Le soir venu on se fait bouffer par une nuée de moustiques (la mangrove est derrière, ce n'était pas très fin). Dans la précipitation on se jette dans la tente qu'on remplie de sable et de soupe. La température monte vite, c'est insupportable. On craque et on entrouvre la toile, ce qui nous offre sable, soupe, chaleur et moustiques à la fois ! D'accord ce n'était pas très fin. 

Après ça, on se fait un air BNB trankilou pour se remettre (courageux, pas si téméraires). Très bien situé, chez l'habitante, Monique, qui est adorable ! 

Chaque jour elle nous fait goûter un petit plat du coin, et nous dépose au village d'un coup de voiture. 

On en profite pour découvrir la presqu'île de la caravelle, très jolie malgré le temps irlandais : 

On y sympathise avec Pierre-Louis et Christophe, venus passer des vacances par ici. Ils sont vraiment adorables et on se retrouvera très régulièrement ! 

Petite excursion dans une plantation, en train : 

Noël sous les tropiques, ça ressemble à ça : du kayak ! 

Suivi d'une partie de stop vers le nord de l'île. C'était impressionnant, la route passait par des ponts suspendus, et on a croisé beaucoup de vieillards : notamment un homme de 88 ans qui  avait récemment enterré sa mère, morte à 106 ans ! Les gens sont touchants : ils rendent très volontiers service, et vivent très souvent au même endroit avec leurs proches : je sens qu'ils sont très attachés à leur quartier, et autant à leurs ancêtres en étant dévoués à leur égard.

Jolie nature sur la route

Le soir, on essaye la messe de Noël qu'on nous avait conseillé en Martinique ! Ça chante beaucoup. 

C'est entraînant, mais l'appel de la faim est fort. On se sauve pour manger notre fast food de Noël, puis dormir sans tente (il est tard et on a un arceau de cassé...). 

Le lendemain, c'est journée rando de Grand rivière au prêcheur. C'était Tintin chargé des photos, mais son portable se baladant entre l'aéroport Aimé Césaire en Martinique et Charles de Gaulle, pour les voir vous devrez soit le retrouver, soit y aller ! (Je vous conseille de venir explorer en 3D quand même...). Le guide promettait d'apercevoir de jolies matoutous des falaises. Mignon comme nom, n'est ce pas ? Ce sont en fait des mygales ! Bêtement pour les chercher on a regardé sur les falaises et autres cailloux. Pas de bol, on n'en a vu aucune alors qu'il y en a plein, mais sur les arbres apparemment ! Mapatoutou compris... Et chapeaux Tintin, j'ai remarqué par la suite que c'était classé comme rando pour marcheurs confirmés !

Petite soirée sur une jolie plage avec une réparation de fortune mais qui tient : 

Le jour d'après, c'est rando avec nos copains sur la Pelée. On l'appelle aussi le Chinois pour une raison que j'ignore (et Canton connait pas, on dit rien !) 

Je laisse le doigt sur la photo : c'est super stylé selon la dernière mode, vous ne saviez pas ?

La nature n'est pas la seule à pousser très vite et de manière luxuriante : peut-être parce qu'il fait chaud et que je me fais régulièrement arroser par les grains, mes cheveux poussent vite, et j'ai l'impression de passer mon temps à me couper les ongles !

Après une nuit à l'hôtel

Une vue toujours belle n'est ce pas ?

, nous visitons avec Tintin St Pierre, ville ravagée par l'éruption de la pelée en 1902. Il y a encore des ruines, et les survivants de la catastrophe étaient très peu nombreux, c'est impressionnant ! 

Cachot d'un prisonnier devenu ensuite célèbre pour avoir été l'un des très rares survivants

Puis il s'agit de ramener le zouave à l'aéroport ! Comme d'hab, le moyen le plus simple est de faire du stop, mais on fait aussi autrement. Pour ce qui est du bus, les infos sont floues : on ne sait pas ni quand, ni ou, ni même si il passe, mais si par chance on en voit un, on lui fait coucou et généralement il s'arrête tant bien que mal pour nous prendre !

Depuis le départ de Tintin, quelques galères : déjà pour aller de l'aéroport au Marin. Une certaine distance. Je demande à une dame s'il y a des bus : "oh seigneur, seigneur, non pas de bus !" Plus catastrophée que moi, elle m'emmène un moment vers le Marin, bien qu'elle ait un rendez vous à l'opposé à fort de France. Arrivés dans les bouchons, on essaye le saute-au-stop : elle ouvre sa fenêtre et demande aux voitures celles qui vont au Marin. L'une d'elles peut. On se gare et je change de voiture, hoplà ! Encore une fois, la gentillesse martiniquaise a frappé. 

Et ouf, mon vélo est encore là sur le port ! C'était aussi une de mes craintes. Je le prends et vais sur une plage après d'interminables descentes aussi redoutables que les montées... 

Le lendemain, objectif : retrouver ma flûte irlandaise oubliée sur une plage ! Les chemins sont violents, je crève une fois, puis deux (je n'ai pas crevé une fois sur toute la traversée de l'Europe pourtant !). Et ce n'était pas le bon moment pour ça, je suis au milieu de nulle part. (En même temps, c'est rarement le bon moment pour crever, les sorties vélo devant un parking de decath sont peu fréquentes...) 

Un gars arrivé ici en kayak me propose un verre de planteur pour me réconforter. Il n'a pas de verre, mais j'ai une gourde, ce qui correspond à une pinte de ce doux breuvage. C'est en remontant sur selle que le nom "planteur" prend tout son sens ! Je me paume, il m'a bien planté... 

Je retrouve les amis sur la plage et on se donne rendez vous le lendemain chez eux pour un apéro ! Ça fait une trotte à vélo, j'ai un objectif : l'anse à l'âne ! Nuit confortable dans une grande cabane : 

Quelques instants vélo : 

Sur le chemin, grâce à mon tee shirt de l'université, je me rends compte qu'il y a beaucoup de rennais dans le coin ! Beaucoup viennent me faire un coucou, dont Laurence, caissière au resto U à côté de l'ENS : je la voyais donc régulièrement ces trois dernières années !

J'arrive chez les copains, et ils m'invitent à dormir finalement ! Après une chouette soirée à regarder les superbes photos de Pierre Louis et à jouer aux dames avec Christophe accompagnés par du planteur, merci les amis ! 

Le lendemain, direction Schoelcher, chez la seule warmshoweuse de l'île ! Elle est surprise de voir un vélo en itinérance, je dois être le seul bikepacker de Martinique ! Surprise aussi de mon vélo, par rapport aux siens, très performants. Elle est très compèt à vélo. La quarantaine, elle reste dans le top des cyclistes en Martinique ! Son mari n'est pas en reste : si elle fait le tour de Martinique en vélo, lui le fait en paddle ramé, sans escale ! Tout ça pour vous dire qu'elle m'attendait un peu sur la sortie du lendemain, même après avoir pris son gros VTT. Pour résumer, elle m'a envoyé ce qu'on avait fait : les 1431 m de dénivelé se sentaient bien !

Imaginez de la sueur, de la douleur et quand même beaucoup de plaisir devant tous les paysages du nord de l'île ! (Beaucoup d'humidité aussi !)

Leur salon, en extérieur sans s'en rendre compte

Je les quittes après avoir bien discuté avec eux : ils sont charmants et j'y ai passé du très bon temps ! 

On est le 31. Je retrouve un groupe d'étudiants sur la plage, mais vue la météo pourave on ça chez eux pour le réveillon. La télé vient pour nous interviewer sur les problèmes du couvre feu en Martinique. Il n'y a que moi qui n'est pas coupé au montage, alors que je ne fais que gonfler un matelas sur lequel je ne dors même pas (pour une fois qu'un lit est dispo !). Ah, les joies du montage ! 

Après le jour de l'an, retrouvailles avec un copain de ponton qui comme moi a traversé comme équipier. On va ensemble randonner à une cascade : 

Lui en stop, moi en vélo, qu'elle organisation ! 

La cascade Didier, où j'avais déjà été peu avant, est très jolie. Pour y parvenir, différents obstacles, tels qu'un tunnel tout noir, de la boue partout à un autre endroit, un autre où il faut escalader, rochers, puis corde, se mouiller les pieds. Bref il y en a pour tous les goûts ! 

Agréable de s'y baigner et de se désaltérer (oui, juste plus bas l'eau arrive en bouteille). 

Le soir, comme très souvent en ce moment je ne sais pas où je dors. J'adore cette façon de faire avec toujours une incertitude et plein de surprises ! Mais je n'ai pas envie de rester à fort de France, je prends donc le bac pour la pointe du bout, en face de la baie. Je suis le seul sur le bateau en cette heure tardive : 

J'en profite pour négocier et faire le trajet en haut avec le capitaine. Celui ci a Mon âge, et si sa mère est Antillaise, son père vient de Dinard ! Le monde est petit, on a dû s'y croiser.

Le 2, je retrouve mes amis à l'anse à l'âne, puis on va se balader. J'aime beaucoup les voir, ils sont vraiment tops ! 

Puis c'est retour sur le bateau. J'ai un peu de route en vélo (environ 3h). 

Me revoici à bord ! L'air de rien  je me réjouis de retrouver ma maison et ma famille d'accueil : on se raconte toutes nos aventures et on passe une belle soirée (comme souvent en fait, je me répète on dirait !) 

Le bureau est bien rangé, prêt pour la rentrée de Youri, et je retrouve mon lit douillet : 

Bonne nuit ! (Ou bon matin pour les décalés temporels...)

PS : Ce n'était pas très pratique de lire les articles. Maintenant on peut les chercher par dates dans le menu à gauche, du côté de "archiver" ! J'espère que ce sera plus simple, désolé pour les piètres progrès informatiques...